Dans un contexte local toujours marqué par les tensions post-émeutes et un marché mondial du nickel désormais contrôlé à 80 % par la Chine, la SLN a présenté ce jeudi la stratégie SLN pour tenter de redresser une situation critique.

Avec une trésorerie lui permettant de tenir jusqu’à fin 2025, la SLN entend multiplier les synergies avec les autres opérateurs afin d’identifier des solutions collectives pour la survie de la filière nickel en Nouvelle-Calédonie. Parmi les priorités évoquées : pérenniser son approvisionnement en énergie grâce à la centrale électrique flottante actuellement louée, qui pourrait être transformée afin de devenir plus compétitive.

Malgré une situation stabilisée sur les sites miniers de la côte Ouest, l’activité reste à l’arrêt sur la côte Est, ce qui affecte l’approvisionnement de l’usine de Doniambo, aujourd’hui limitée à 75 % de sa capacité. Grâce à un prêt de 12 milliards de francs CFP consenti par l’État en avril, la SLN sécurise ses opérations à court terme, mais les perspectives au-delà de 2025 demeurent incertaines.

Notre directeur général, Guillaume Kurek, appelle à une union des forces locales : « Nous avons tous un genou à terre (…) nous devons trouver des synergies pour sauver la filière, pour la Nouvelle-Calédonie et plus seulement pour nos intérêts d’industriel propres. »

Enfin, la SLN a annoncé l’arrivée de Christophe Leininger au poste de secrétaire général. Ancien conseiller énergie auprès de la présidence de la République, il apportera son expertise stratégique dans ce contexte de transformation et de recherche de résilience.

Merci à Erik Dufour, pour Nouvelle-Calédonie la 1ère 👉 Lire l’article complet

Guillaume Kurel, le directeur général de la SLN, et Christophe Leininger, le nouveau secrétaire général. • ©Franck Vergès/NC la 1ère