Notre histoire en quelques dates

La Société Le Nickel a une histoire de 140 ans. Retour sur une aventure industrielle et humaine passionnante à travers quelques dates-clés.

1864

Jules Garnier, un jeune ingénieur des mines français, découvre sur les bords de la rivière Dumbéa un minerai inconnu jusqu’alors : la « garniérite », un silicate hydraté de nickel et de magnésium. Peu après, il met au point le procédé d’extraction du nickel métal. L’exploitation minière commence à Thio en 1873 tandis qu’une première usine est construite à Nouméa, les pionniers déjà, faisant le pari de la transformation locale.

1880

La société Le Nickel naît à Thio, cofondée par Jules Garnier et John Higginson. Elle rachète les trois usines européennes de nickel de l’époque mais doit faire face à une grave crise de surproduction due à l’abondance de nickel calédonien. La Nouvelle-Calédonie compte 200 sociétés minières. La SLN construit sa première usine à Thio en 1889 juste avant que le Canada ne se lance aussi dans la production de nickel.

1937

Conséquence de la crise mondiale : la Société Le Nickel absorbe la Société des Hauts Fourneaux (créée en 1910 à Nouméa) et par là même la fonderie de Doniambo. La SLN devient ainsi la seule entreprise minière et métallurgique du territoire. Dès lors, l’usine ne va cesser de se développer et d’innover.

1972

Les traditionnels fours Elkem sont remplacés par les premiers fours Demag. Une innovation majeure qui marque une étape décisive dans la modernisation de l’activité industrielle de l’usine de Doniambo. Sur mine, l’environnement est intégré dans les pratiques de la SLN dès 1975, année de prise de conscience mondiale de l’environnement et de la préservation des ressources naturelles.

1985

Après avoir effectué un premier redressement en 1974 suite au choc pétrolier, l’entreprise doit faire face à d’importantes difficultés économiques. Restructurée, elle devient une filiale à 100% du tout nouveau groupe Eramet. L’Etat en sera actionnaire ainsi que Nisshin Steel en 1990.

1994

La mine de Népoui rouvre pour la troisième fois sur le massif du Kopeto, tandis que la laverie Bernheim -une usine de traitement du minerai- est mise en service. Cette innovation majeure, brevetée par les équipes Eramet-SLN permet de valoriser bien plus de minerai en en séparant la frange peu minéralisée, et de rendre à nouveau Népoui économique.

2000

Entrée de la Société Territoriale Calédonienne de Participation Industrielle (STCPI) regroupant les trois provinces calédoniennes à hauteur de 30% dans le capital de la SLN. Son actionnariat sera porté à 34% en 2008.
La puissance d’un des trois fours électriques est porté à 75MW en 2004, tandis qu’en 2008, la rénovation d’un second permettra de porter sa puissance de 37 à 60 MW afin d’accompagner la mise en service de Tiébaghi et de son Unité de Traitement des Minerais.

2012

Le premier minéralier anti-effet carène liquide, dessiné par Eramet-SLN, accoste à Doniambo. Il permet de transporter du minerai vers l’usine ou vers des clients internationaux en éliminant le risque de renversement des navires par la séparation de l’eau contenue dans le minerai. Ce brevet est rendu libre d’usage par Eramet s’agissant de contribuer à la sécurité des équipages dans le monde.

2016

Confrontée à l’arrivée de nouveaux producteurs de nickel à bas coût dans le monde, la SLN met en œuvre un grand plan de performance destiné à relancer sa compétitivité. Des programmes sur la productivité, la fiabilité, la baisse du coût de l’énergie et sur un nouveau dialogue avec les parties intéressées sont lancés.

2019

La SLN adopte un nouveau modèle économique rééquilibré sur ses activités minières et métallurgiques. L’usine de Doniambo se réserve les bons minerais et valorise ceux qui ne peuvent l’être localement pour des raisons économiques en les vendant à l’export.