Préserver l’environnement

Utilisation rationnelle des ressources minières, préservation de la biodiversité, maîtrise des risques… l’approche environnementale de la SLN est axée autour de plusieurs priorités au premier rang desquelles : la gestion de l’eau et la réhabilitation des sites. La mine responsable passe par une approche respectueuse de l’environnement. La SLN a adossé son système de management de l’environnement à la norme ISO 14 001 : 2015. Elle est la première entreprise minière et industrielle calédonienne à en être certifiée.

De l’importance de la gestion de l’eau

Depuis de nombreuses années, un soin particulier est apporté à la mise en place d’une gestion efficace des eaux. Le but est d’éviter que l’eau de pluie, en ruisselant sur les massifs miniers, ne charrie des fines pouvant souiller les creeks et les bords de mer.

A cette fin, la SLN a équipé les sites qu’elle opère d’ouvrages d’art dont des bassins de sédimentation capables de piéger les particules rouges afin qu’elles ne réintègrent pas le milieu naturel. Chaque site minier possède son plan de gestion des eaux. Lors des visites réglementaires avec les autorités locales et les riverains, ces sites sont régulièrement visités.

Des drones sont également utilisés pour veiller au bon fonctionnement des ouvrages de gestion des eaux. Ils permettent une reconnaissance rapide des ouvrages notamment après de fortes pluies. L’usage systématique de drones se place dans le cadre de la mine 4.0.

2 430 bassins de sédimentation actifs maintenus et suivis

303 stations de suivi (pluviométrie, hydrobiologie, piézométrie, etc.) actives sur les sites SLN

Sur le site industriel

La SLN prend toutes les dispositions pour limiter ses rejets afin d’être non seulement conforme à la réglementation mais d’avoir des niveaux d’impacts en-deçà des valeurs limites réglementaires. Un plan d’amélioration continue est en place. Depuis 2012, les émissions totales de poussières ont encore diminué de 26%.

L’entreprise répond aux normes ISO 14 001 et ISO 50 001, gages de systèmes de management robustes, intégrés dans les pratiques quotidiennes de ses équipes.

Comme toute usine, celle de la SLN répond à divers arrêtés d’exploitation ICPE (Installations Classées pour la Protection de l’Environnement). À ce titre, elle fait l’objet de déclarations sur ses rejets et de contrôles de la part des administrations de tutelle.

99, 8 % des poussières canalisées sont filtrées et recyclées sous forme de boudins tout au long du processus.

Des rejets mesurés à la centrale électrique

Dans le cadre de l’amélioration continue en matière de réduction de ses émissions de SO2 à la centrale électrique de Doniambo, la SLN utilise depuis 2017 un fuel faible teneur en soufre (de <1% à <0,7% en soufre), ce qui a permis de réduire de 30% encore les émissions de SO2 en marche au fuel très basse teneur en soufre (TBTS).

SCAL’AIR, organisme indépendant dédié à la qualité de l’air, mesure quotidiennement les concentrations de SO2 sur ses stations. L’association dispose depuis juillet 2007 des trois stations de contrôle implantées autrefois par la SLN dans les quartiers périphériques de l’usine (Logicoop, Vallée du Tir, Montravel) qu’elle équipe de nouveaux appareils de mesure haut de gamme. Elle y a adjoint deux autres stations dédiées à mesurer « la pollution de fond » urbaine, celle des voitures et des chantiers, au Faubourg Blanchot et à l’Anse Vata.

Les résultats des mesures de SCAL’AIR sont publiés au quotidien sur son site internet et également rendus publiques dans les médias.

Tri et recyclage de déchets

La SLN est engagée dans une politique de tri, de recyclage permettant de préserver des ressources naturelles.

  • La station de traitement des huiles usagées de la SLN, régie par un arrêté ICPE, traite non seulement les huiles de vidange de son activité mais aussi celles de l’ensemble de la Nouvelle-Calédonie.
  • Des boîtes en aluminium sont achetées chaque année à un fournisseur local qui les collecte. Recyclées dans le process d’affinage du nickel métal, ces canettes évitent d’avoir recours à de la matière première.
  • Près de 7 000 tonnes de ferraille issues de friches industrielles de toute la Nouvelle-Calédonie sont stockées à Doniambo avant d’être expédiées par une entreprise de la place en Asie du Sud-Est pour y être recyclées.
  • Tri et valorisation des déchets sur les centres miniers SLN avec mise en place de filières de récupération spécifiques des ferrailles, tubes, néons, toners d’imprimantes, graisses usagées, et aérosols.
  • La scorie, coproduit de la fusion, est valorisé en sable de construction. « Le Sland », son appellation commerciale, permet de remplacer le sable de rivière. Ce produit est inerte, sans composant chimique. La scorie qui n’est pas encore vendue est stockée sur une colline artificielle végétalisée (notre photo) au fur et à mesure de sa constitution.

Les actions biodiversité : connaître pour mieux protéger

Inventaire préalable de la faune et de la flore

La protection commence par la connaissance. L’étude et la connaissance du maquis minier permettent de toujours mieux respecter et protéger la biodiversité existante (maintien du fonctionnement des écosystèmes, protection des espèces rares, régulation des espèces invasives), de mieux maîtriser les impacts (création de sites observatoires et conservatoires, reconstitution d’un milieu favorable, amélioration de la gestion des eaux, revégétalisation), et enfin de mieux sensibiliser et former à la préservation de la biodiversité.

Un inventaire de la faune et de la flore sur l’ensemble des sites miniers opérés par la SLN a été conduit par différents bureaux d’études. Des spécialistes, dont certains de renommée mondiale comme Anthony et Viviane Whitaker pour les reptiles, se sont succédé sur les massifs miniers afin d’en dresser un inventaire le plus complet possible.
Parce qu’on protège mieux ce que l’on connaît, cet inventaire est une étape capitale dans la prise en compte de l’environnement floristique et faunistique sur les mines.

Conservatoires botaniques

La SLN protège environ 850 hectares de maquis et de forêts grâce aux parcs de protection de la biodiversité qu’elle a créés dans la vallée de la Tontouta et autour du massif de Tiébaghi.

Réhabilitation et revégétalisation

Par la nature de ses activités, la SLN peut impacter des espèces, des habitats et des services écosystémiques. Consciente de cet état de fait, l’entreprise s’engage à éviter les zones les plus riches et à revégétaliser ses sites. Objectif : favoriser le retour de la biodiversité, lutter contre l’érosion et préserver de cette manière la qualité de la ressource en eau.

Depuis les années 1980, des travaux de revégétalisation accompagnent systématiquement l’activité minière (épandage de top soil, plantation d’espèces locales…). Parallèlement, des chantiers de réaménagement d’envergure sont menés sur les anciennes mines. L’une des priorités est la stabilisation des talus avec, outre le déblaiement et l’évacuation de matériaux, la mise en place de dispositifs pérennes de gestion de l’eau.

18,5 hectares végétalisés par la SLN en 2019

Objectif : un ratio revégétalisation/défrichage > (ou égal) à 1,5 dès 2022

Travaux de recherche

Les équipes de la SLN réalisent en amont d’ouverture de sites miniers un précieux travail de recherche et d’étude de la faune (reptiles, oiseaux, chiroptères), et de la flore existante, en lien étroit avec des instituts de recherche et les populations locales. L’entreprise agit en outre pour la réintroduction des espèces végétales rares et menacées (ERM), via des inventaires sur les centres miniers et un suivi phénologique pour améliorer la maîtrise de leur reproduction.