L’EAU : enjeu planétaire de développement durable connectée au changement climatique à l’échelle internationale

L’eau, dans toutes ses applications, est un axe stratégique de la politique RSE de la SLN

Accès à l’eau potable pour les populations, recherche de réserves d’eaux souterraines, maîtrise des écoulements d’eau sur les mines, surveillance des milieux marins, réduction des impacts de rejets aqueux du site industriel nouméen… La SLN travaille sur tous les fronts en mobilisant ses experts : hydrogéologue, technicien de mesures, instrumentiste, ingénieur minier, informaticien, exploitant et mainteneur des réseaux d’eaux … 

Que fait la SLN pour maitriser les eaux qui coulent sur ses massifs ?          

La SLN les canalise, les retient, gère les ruissellements et les eaux souterraines : 

  • 13 stations pluviométriques pour calculer l’intensité de la pluie  ;
  • 132 stations de suivi de qualité des eaux implantées sur toutes les mines  ;
  • 17 paramètres surveillés  ;
  • 1 plan de gestion des eaux pour chaque site minier avec contrôle des autorités locales ;
  • Des centaines de kilomètres de caniveaux curés tout au long de l’année  ;
  • Des dizaines d’ouvrages de rétention et de filtration des eaux entretenus sur tous nos sites miniers ;
  • 2400 bassins de sédimentation actifs maintenus et suivis / 68 bassins d’eaux équipés d’un repère de mesure des sédiments ;
  • 10 verses à stériles avec suivi géotechnique.

Nous utilisons des bassins de sédimentation capables de piéger les particules rouges afin qu’elles ne réintègrent pas le milieu naturel. Ils permettent de préserver les creeks en les bords de mer.  

L’adaptation des nouvelles technologies et notamment celles liées à la transformation numérique permet une veille des ouvrages de gestion des eaux par drones. Le but est d’éviter que l’eau de pluie, en ruisselant sur les chantiers miniers, ne souille les creeks et bords de mer. 

Que fait la SLN pour améliorer sa connaissance des eaux? 

Grâce à son expertise (rare localement) en hydrogéologie, la SLN contribue à la connaissance et à la recherche de ressource en eau pour l’Adduction en Eau Potable (AEP), avec une nouvelle approche orientée vers les eaux souterraines, généralement de meilleures qualités et pérennes par rapport aux eaux de surfaces. Au-delà des compétences techniques, la SLN tente également d’appréhender le sujet de l’Eau avec un angle différent. Ainsi, nous avons soutenu une étude anthropologique visant à mieux appréhender cette perception de l’eau par les différentes parties prenantes, notamment dans une commune minière telle que Poum.  

« Au regard des changements climatiques et d’une pression environnementale accrue, l’eau devient une ressource vitale que le Gouvernement de Nouvelle-Calédonie s’engage à protéger ». En tant qu’industriel et acteur de l’eau, la SLN, contribue aux côtés des institutions, collectivités publiques et autorités coutumières, opérateurs publics et privés, à la politique de l’eau partagée ….  

La SLN apporte un soin particulier à la mise en place d’une gestion efficace des eaux, un pilier stratégique de sa RSE. Elle s’engage à identifier et développer des solutions durables pour mieux gérer et utiliser cette ressource.         

Que fait la SLN pour protéger les milieux marins ?          

La SLN surveille quotidiennement ses points de sortie d’eaux dans le milieu marin.   

Tous les bords de mer SLN sont équipés de barrages anti-pollution déployables en cas de besoin. Dans la Grande Rade, le milieu marin est surveillé par des relevés de température et des prélèvements réguliers. 

Tous les ateliers sont équipés d’aires de lavage avec des espaces de rétention des matières en suspension. Les circuits de refroidissement des fours de fusion tournent en circuit fermé. L’ensemble des salariés est informé des procédures à suivre dans son travail pour ne pas polluer. La certification ISO 14001 est un cadre applicable à tous pour améliorer sans cesse nos pratiques et réduire notre impact environnemental.  

  • 63 stations de mesures ou d’observations du milieu (poissons, substrats, coraux, sédiments, qualité de l’eau…). 
  • 340 mesures sont enregistrées tous les ans pour surveiller la qualité des eaux rejetées dans l’anse Uaré.