Répondre aux défis de demain par une solution de transport de minerais durable

Pour vous informer et poser vos questions sur le Transbordement, nous vous invitons aux réunions publiques suivantes :

25 juin à 17h30

Nouville-Squat

28 juin à 17h30

Espace municipal de Tindu

30 juin à 17h30

Salle culturelle de Ducos

04 juillet à 17h30

Espace municipal de Vallée du tir

05 Juillet à 17h30

Espace municipale de Montravel

07 juillet à 17h30

Université de la Nouvelle-Calédonie (salle L19)

Le Transbordement en questions / réponses

La SLN a reçu en février dernier l’autorisation du gouvernement d’exporter 6M de tonnes de minerai non valorisable localement. Or, les moyens actuels utilisés par l’entreprise ne sont pas adaptés et ne permettent pas de relever ce défi. Ils entraineraient des atteintes à l’environnement et à la sécurité (dragage, augmentation du trafic maritime…) et une hausse des coûts qui ne sont pas soutenables pour la SLN. De nombreuses études avec des cabinets spécialisés et reconnus ont été lancées afin de définir l’option technique la plus avantageuse aux niveaux : de l’environnement, de la performance mais également des retombées économiques pour le territoire. L’utilisation de minéraliers de grandes capacités qui ne sont pas utilisés aujourd’hui a été privilégiée. Or, les sites miniers mécanisés de la SLN en bords de mer n’ont pas le tirant d’eau nécessaire pour accueillir ces navires. La solution transbordement, c’est à dire le transfert de minerai en mer, s’est imposée et a de nombreux points positifs : elle évite d’impacter les sites de bord de mer avec un dragage, évite le cabotage des grands minéraliers dans les eaux calédoniennes et évite également une opération dans le port de Doniambo. Il y a donc un gain en termes environnemental mais également au niveau de la sécurité avec moins de transports.

Cette solution permet de réduire de 43% notre empreinte carbone. Elle répond également à la non disponibilité de minéraliers de petite capacité sur le marché.

Bien sur le transbordement est une nouvelle installation qui devrait prendre place à l’entrée de la baie. Nous l’avons conçue afin de répondre au mieux aux problématiques de sécurité avec une opération en collaboration et en coordination avec les autorités maritimes et portuaires. Tout d’abord, cette zone est une zone déjà industrialisée, ce qui signifie que les moyens de sécurité et de contrôle y sont éprouvés. Le dispositif sera situé en dehors des routes maritimes et en dehors des périodes de chargement, seuls seront présents les 4 coffres d’amarrage. Des amarrages complémentaires anticycloniques sont également prévus ainsi qu’un plan d’urgence maritime (PUM).

La sécurité des riverains a également été une préoccupation forte et les procédures d’opération envisagées ont été revues afin de minimiser au maximum les nuisances, qu’elles soient visuelles ou sonores avec des protections acoustiques sur les équipements bruyants et une luminosité limitée.

Le site choisi concilie les préoccupations environnementales, économiques et de sécurité. Le site s’intègre dans une zone d’activité et de services portuaires existante. Les impacts potentiels ont été identifiés et une réponse y a été apportée. Concernant la qualité des eaux, les pontons grues n’opèreront pas au-dessus du plan d’eau pour éviter les chutes de minerai, et le risque de pollution par des effluents liquides a été adressé avec un système embarqué de collecte et de traitements des effluents ainsi que la présence de retentions pour les produits critiques. De plus, la SLN complétera son réseau de surveillance environnemental de 12 nouvelles stations de suivi de la qualité de l’eau, de 7 stations de suivi des sédiments et 6 stations de suivi des fonds marins. Le dispositif nous permet au final une réduction de 43% de notre empreinte carbone par rapport à la même opération réalisée avec une augmentation des moyens actuels.

La SLN Eramet respectera toutes les réglementations en vigueur. Il s’agira ici d’une occupation de l’espace maritime sur le domaine public ce qui implique l’obligation de faire une demande d’autorisation d’occupation du domaine maritime d’une part avec organisation d’enquête publique. Si celle-ci débouche sur une réponse positive, la SLN paiera des droits d’occupation à la collectivité. .

Les études menées ont montré que les sites miniers n’avaient pas le tirant d’eau nécessaire pour accueillir des minéraliers de grande capacité c’est-à-dire entre 55000 et 85000t. Les accueillir signifierait réaliser des dragages très importants des bords de mer avec des impacts sur l’environnement et impliquerait également un cabotage de ces vaisseaux dans les eaux calédoniennes. Ce n’est pas le choix que nous proposons. Nous proposons l’option ayant le plus d’avantages environnementaux et économiques tout en développant l’activité de nos sites miniers.

De plus, le site est le résultat d’une large étude où ont été examinés 9 sites selon une grande variété de critères comme le tirant d’eau, la coactivité, l’état environnemental ou encore la protection au vent et à la houle. Sur ces 9 sites, seule l’entrée de la grande rade de Nouméa a reçu une note positive sur tous les critères.

Choisir l’option de transbordement nous permet d’améliorer notre empreinte carbone de 43% par rapport à une opération avec les moyens actuels.

Les installations seront effectivement équipées d’éclairage pour des raisons de sécurité pour les employés à bord et adaptées au minimum. Cet éclairage a néanmoins été conçu pour minimiser au maximum leur impact notamment en les orientant au sol.

Le transbordeur reste situé loin des côtes entre 1,5 et 3 km. On estime que l’opération engendrera un impact de 2db par rapport à la situation actuelle ce qui est faible. Une étude d’impact des nuisances sonores a été menée sur 3 points au plus proche du futur dispositif, de jour, de nuit, en semaine et en Week end, afin d’avoir un état 0. De plus, en opération, les procédures seront revues afin de minimiser les nuisances et des protections acoustiques seront également mises en place sur les équipements les plus bruyants.

Des amarrages anticycloniques sont prévus à cet effet pour accueillir les pontons grues dans une zone abritée proche de l’ilot Freycinet. Concernant les navires, comme la procédure le prévoit pour tous navires, ils seront déplacés en dehors du lagon en cas d’épisode cyclonique.

Le transbordement n’est pas conçu comme une installation temporaire, son opération a été pensée sur 10 ans. C’est un système néanmoins flexible de par sa modularité, ce qui est propice à l’intégration d’améliorations. Cette stratégie est conçue pour supporter la stratégie de valorisation des minerais non traitables localement. Au contraire de la CAT de par son caractère temporaire, le transbordement est soumis à enquête publique.

Le minerai qui sera exporté n’est pas valorisable dans les usines de Nouvelle-Calédonie. Ces minerais, s’ils n’étaient pas immédiatement valorisés, seraient donc destinés à être mis en verse ou stockés sur les sites miniers, ce qui a un impact environnemental et un impact économique. L’export est donc une réponse concluante à ces deux problématiques.

Le fond marin du site sur lequel seront installés les mouillages sont constitués de vase. L’impact environnemental sera donc très faible. Nous avons par contre identifié des peuplements de corail à proximité du site, pour ceux-ci et afin de les préserver si besoin, nous proposons une transplantation corallienne.

Il s’agit d’un site qui connait déjà un trafic maritime important. Néanmoins les vitesses des navettes et vaisseaux sont adaptés à l’entrée dans la rade selon les règles en vigueur.

Le minerai que nous souhaitons exporter n’est pas valorisable localement. La SLN est un métallurgiste et un minier calédonien majeur et le restera. Notre objectif est bien de créer de la valeur et de la richesse en Nouvelle-Calédonie. C’est ce que fait notre usine de Doniambo, c’est ce que font nos centres miniers et l’export a le même objectif. Il permettra de maintenir nos activités en apportant des ressources financières indispensables au développement durable de notre entreprise.

La zone choisie se trouve à distance des zones de pêche et de baignade.

Le minerai que nous souhaitons exporter n’est pas valorisable localement. La SLN est un métallurgiste et un minier calédonien majeur et le restera. Notre objectif est bien de créer de la valeur et de la richesse en Nouvelle-Calédonie. C’est ce que fait notre usine de Doniambo, c’est ce que font nos centres miniers et l’export a le même objectif. Il permettra de maintenir nos activités en apportant des ressources financières indispensables au développement durable de notre entreprise.

Pendant la période de démarrage et d’installation du dispositif, la maintenance sera assurée par le personnel de la société propriétaire des pontons grues (installation en location). Il s’agira de personnel étranger respectant les démarches administratives en vigueur en NC. En opération, le personnel sera du personnel local en sous-traitance. On estime à une trentaine le nombre de postes requis pour opérer le transbordement auquel s’ajouteront les personnels pour les besoins de maintenance, de transport des équipages etc.

Cette option a été étudiée et a montré des incompatibilités techniques avec les quais des centres miniers. Il y a également ici une problématique de coût. L’utilisation d’un site de transbordement unique est l’option présentant le plus de bénéfices que ce soit en matière d’environnement, de coûts d’opération.

Ce système pourrait être apte à fonctionner avec des biocarburants mais il n’existe pas cette filière en Nouvelle-Calédonie. Le fait d’opérer en pleine mer rend cette problématique plus difficile.

Nous avons une autorisation d’export jusqu’à 6 millions de tonnes de minerai, et la SLN se met en ordre de marche pour relever ce défi et saisir cette opportunité de création de valeur. Un plan de développement et d’investissement jusqu’en 2025 a été mis en place sur 3 tranches d’investissement pour nous permettre d’atteindre cet objectif avec une période de montée en puissance sur plusieurs années.

Des garanties environnementales sont prévues et en discussion avec les autorités compétentes et qui dépendra du dispositif final retenu.

Il ne s’agit pas de la même technologie. Nous avons eu par le passé un transbordeur à Thio mais il était fixe, en bois et n’avait pas le même usage.

La SLN prend en charge les coûts, le transbordement fait partie de son plan d’investissements. Il s’agit d‘une location longue durée au même titre que les minéraliers qui approvisionnent Doniambo.

L’accostage de chargement de minéraliers de grande capacité n’y est pas possible par manque de tirant d’eau. De plus, les installations ne sont pas prévues pour cela.

Flashez le code QR pour accéder à l’intégralité de l’enquête publique

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