Blocage du site minier de Népoui : la SLN rappelle le respect des règles et alerte sur le risque économique majeur

Le blocage du centre minier de Népoui, initié ce lundi 30 juin à la suite de l’entrée en vigueur d’un nouveau contrat de gardiennage, se poursuit ce jour. Des échanges sont en cours avec les parties prenantes locales pour réexpliquer les fondements de ce choix.

La société Syrtis Surveillance, attributaire du contrat, est une entreprise locale, dirigée par un gérant calédonien. Elle bénéficie d’un accompagnement ponctuel d’un acteur métropolitain dans une logique de transfert de compétences et de professionnalisation progressive des services. Un renforcement des effectifs est également prévu dans les mois à venir, une évolution encourageante dans le contexte économique actuel.

Le contrat, conclu pour une durée initiale de trois ans assortis de deux années conditionnelles, a été attribué à l’issue d’un appel d’offres rigoureux lancé plusieurs semaines auparavant. Sept entreprises locales ont répondu à la consultation. Le choix s’est fondé sur une évaluation technico-économique précise, et a été réalisé dans le strict respect des règles de mise en concurrence.

Les emplois sont tous maintenus. En effet les salariés qui assuraient la sureté du site conservent leur emploi, leurs contrats étant transférés vers le nouveau sous-traitant.

La SLN alerte : si ce blocage devait se prolonger, il pourrait conduire à l’activation d’une clause de cas de force majeure, entraînant dans un premier temps la suspension des contrats de sous-traitance. Une telle issue aurait des conséquences économiques immédiates et potentiellement dramatiques pour l’ensemble du bassin d’emploi local.

À Népoui, la SLN emploie directement près de 300 personnes, auxquelles s’ajoutent environ 150 sous-traitants. Le site représente à lui seul près de 50 % des emplois de la zone géographique.

Dans un contexte déjà fortement perturbé par l’inaccessibilité du site de Thio et l’absence d’évacuation du minerai de Kouaoua depuis l’incendie de la serpentine en mai 24, l’arrêt de Népoui compromet l’approvisionnement de l’usine de Doniambo et menace la continuité de toute la chaîne industrielle.

La SLN réaffirme son attachement au dialogue et à la concertation, dans le respect des règles, des engagements contractuels et des parties prenantes sociétales, dans un esprit de responsabilité partagée.

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